Bilan 2013-14 : tourbillon inattendu de CNV !

Nous avons tenu 6 rencontres où nous avons déroulé le processus OSBD avec l’appui du livre de F. Keller comme support pédagogique.

L’idée pour moi a été de conduire progressivement le groupe à Goûter le processus. Les accompagner dans les prises de conscience sur des choix dans l’animation d’un groupe auto-géré, notamment sur la différence entre un groupe de thérapie et un lieu d'apprentissage collectif ; sur des embranchements entre s’attacher au programme (exemple : lien sentiment-besoin) et être avec ce qui est là, vivant, dans le groupe et sa disponibilité / sécurité / compétence pour accueillir une situation d’une personne qui peut donner lieu à une expérimentation, telle que la piste de danse de la colère.

Je remercie profondément la confiance des 4 personnes de la séance bilan qui ont souhaité poursuivre leur apprentissage avec mon soutien, pour tendre vers une pratique autogérée où elles pourront clarifier les situations avec les outils osbd et s’entraîner à les mettre en pratique via des jeux de rôle.

Un grand Merci à Alexis Proniewski formateur certifié en CNV pour m'avoir mis le pied à l’étrier, pour son soutien notamment pour les sensibilisations à la cnv-éducation en janvier à l’unsa et ma préparation pour celle de juin au collège Monod de Roubaix et surtout ses partages d’expériences dans ses projets auprès de bénévoles tout au long de l’année.

Un groupe dit de ressourcement auprès des personnels de l’éducation Nationale est né !

Une initiative réalisée au sein du syndicat qui m’emploie, l’UNSA.

Plus d’info sur demande beatrice.ray@unsa.org (ancienne adresse).

Interventions du nord, sud et ouest de l’ile de la Réunion

Une centaine de personnes touchées par des ateliers de 8 à 20 personnes, une journée d’action auprès de 16 sossolien-ne-s et une conférence tout public relayée sur la radio et les sites. En résumé, une semaine « intense » !

La rencontre de ceux et celles qui agissent sous le slogan : « dialoguer, c’est vivre » de SOS solitude m’ont touchée, par leur ouverture leur retour à continuer à faire goûter et re-goûter AMS-CNV.

Ok c’est dans la philosophie de l’association de ne pas oublier « d’apprendre » !, mais le mesurer et en bénéficier dans l’accueil, l’écoute et l’intérêt ça fait autre chose ! Certains-es sont venus-es à la conférence, à un atelier et à la journée de « transmission/expérimentation ».

Je vous garantis que leur curiosité est bien là. Leur envie de travailler sur eux pour être dans une écoute de l’autre avec « la disponibilité » souhaitée, les conduit à explorer l’art martial avec élan et à apprendre dans les ateliers plus ai-CNV : la clarification de part, i-e identifier et accueillir les parts qui se mettent entre eux et leur disponibilité vers l’appelant.

Moi je dis vive le « dégagement d’espace » de l’ai-CNV et les supervisions mise en place par SOS qui permet de se donner les moyens d’être accompagné professionnellement dans son engagement bénévole pour concrétiser un autre principe de l’asso SOS « ne pas se faire mal en écoutant l’autre ! » cela marche ensemble.

Ce que j’ai mesuré c’est que vraiment je pouvais m’appuyer sur l’AMS pour pouvoir faire passer des informations de base de la CNV : par exemple ressentir et pas parler de la tête nécessite d’être avec tout de soi.

Si je souhaite transmettre les bases de la CNV, la collaboration avec ma collègue Noëlle Leroux, la locale de l’étape dans le parcours de certification, a été d’une richesse de complémentarité pédagogique hallucinante : par exemple, elle proposait pour l’observation de regardez une chaise avec des marionnettes et 3 descriptions possible.

Merci de votre confiance !

Texte écrit juillet 2014

ABDESLAM MICHEL RAJI Y YUMMA MUDRA